A Cheratte, entre 45 000€ et 60 000€ de matériel volé dans une écurie

10 Déc, 2019 | Info

Catastrophe pour les cavaliers du manège de « La Belle Fleur » à Cheratte : dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 novembre, des malfrats se sont introduit dans la sellerie des écuries pour y dérober une part importante du matériel. 

Effraction de nuit

Les caméras de surveillance n’ont rien pu y faire, le vol ayant été commis de nuit, dans la pénombre la plus totale. Chaque cavalier propriétaire d’un cheval en pension dans un manège dispose d’une armoire individuelle, fermée par un cadenas, pour y ranger selle, bridons, brosses et autre matériel. Ce sont celles-là que les bandits ont visité. Bilan : près de 20 personnes lésées et dépouillées de leur selle. Coup dur pour les cavaliers, car ce matériel, indispensable à la pratique de leur sport, est souvent le fruit d’un véritable effort financier. 

Un butin sélectionné

Les voleurs n’en sont certainement pas à leur coup d’essai. Il semble même qu’ils avaient une idée précise de ce qu’ils venaient chercher : équipés d’une disqueuse, ils ont fait sauter les  verrous des armoires contenant le matériel des cavaliers et ont sélectionné principalement les selles des marques les plus connues, les plus faciles à revendre. « Toutes les armoires n’ont pas été ouvertes. Ils savaient chez qui ils allaient », explique Justine, cavalière du manège. Ce sont donc une vingtaine de selles de marque, parfois fabriquées sur mesure, qui se sont volatilisées. Du matériel qui s’acquiert souvent entre 3000€ et 4000€ l’unité. Le vol représente une perte totale entre 45 000 et 60 000€.

Pas un cas isolé

Depuis plusieurs années, ce type d’événement fait régulièrement l’actualité sur les réseaux sociaux. Il y a quelques années, le manège Welequi, à Welkenraedt, avait subi un préjudice similaire. Plus récemment, c’est une écurie du côté de Grenoble qui a vu son matériel s’envoler au mois de mars, pour un montant de près de 60 000€. En octobre dernier, on a volé 3 selles et de nombreux bridons à Bornival (Brabant Wallon), ou encore 4 selles à Herve. A Cheratte, Justine déplore un manque de sécurisation des lieux et a préféré changer son cheval d’écurie : « Les barrières ne sont jamais fermées. Il y a bien des caméras, mais aucune lumière autour. La prochaine fois, on pourrait partir avec un cheval ! Moi, j’ai préféré quitter. » Le matériel dérobé est susceptible de partir à l’étranger ou de se retrouver sur les sites belges de seconde main. Les cavaliers gardent espoir et devront avoir l’oeil. D’autant plus qu’aucune assurance ne couvre le vol de matériel entreposé dans les écuries.

E.P.

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