Mazda CX-5 : Sacrée réussite

4 Sep, 2017 | Automobile

Préfiguré en 2011 par le Concept Minagi, le Mazda CX-5 lancé l’année suivante se présentait comme un magnifique SUV compact doté d’un véritable pouvoir de séduction. A un tel point qu’une fois le temps venu de le remplacer, ses concepteurs ne l’ont pas trop changé. Présentation d’un très beau véhicule.

Lorsqu’il est sorti, le CX-5 a inauguré le nouveau langage stylistique de Mazda, aujourd’hui généralisé à l’ensemble de la famille. Techniquement, le remplaçant des défunts Tribute et CX-7 était aussi le premier de la marque à intégrer l’ensemble des nouvelles technologies SkyActiv, label qui désigne chez Mazda la redéfinition de toutes les pièces importantes, du moteur au châssis, en passant par carrosserie et transmissions. Agé d’à peine 5 ans, le CX-5 n’a pas eu le temps de vieillir ; comme si Mazda ne voulait pas attendre le déclin commercial de son rejeton pour lui donner sa retraite. Il est vrai que Mazda ne peut se permettre de prendre des risques avec celui qui, avec plus de 1.400.000 exemplaires écoulés (25% de ses ventes) est son best-seller !

Même pas le temps de vieillir

Ainsi, le nouveau venu conserve dimensions, structure et style – très réussi – de son prédécesseur. Indépendamment de boucliers redessinés, on constate un faciès à l’apparence plus séduisante, composé d’optiques qui s’affinent et relient la calandre profonde par un jonc chromé. A l’arrière aussi les feux s’affinent, les traits du hayon s’adoucissent et du chrome apparait aux contours des vitres.

A l’instar de la robe, l’espace de vie se renouvelle en douceur. On remarque surtout une planche de bord moins imposante et une ergonomie en progrès. Comme le veut la tendance actuelle, l’écran flottant 7 pouces n’intègre plus la console mais la chapeaute à la manière d’une tablette. L’affichage tête haute, un système de lecture des panneaux et un régulateur adaptatif complètent le tableau, ponctué d’une insonorisation extrêmement poussée.

Bases techniques connues

Techniquement non plus le CX-5 n’a pas bousculé les habitudes. Les diesels SkyActiv-D 2.2-150 et 175 ch sont reconduits, tout comme le sont SkyActiv-G (essence) 2.0-160/163 ch et 2.5-194 ch. Selon le bloc et la finition, la boîte de vitesses peut être manuelle ou automatique, dans tous les cas à 6 rapports. De type «traction» de base, il peut s’assurer les services d’une transmission intégrale i-Activ AWD. Soulignons à ce titre un nouvel équipement désigné G-Vectoring Control, qui distribue la puissance du moteur de manière indépendante sur chaque roue, même en 2WD.

L’agrément routier de ce nouveau CX-5 était incontestable et il le reste, d’autant que Mazda annonce des liaisons au sol entièrement repensées et une rigidité tortionnelle renforcée de 15%.

De nombreuses versions sont programmées, si bien que le tarif varie de moins de 25.000€, à plus de 40.000€.

(Marc LACROIX)

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