Le mercredi 6 novembre dernier, à l’invitation de la Société Royale Archéo-Historique de Visé, transmise par Marylène Zecchinon, en collaboration avec la librairie L’Oiseau-Lire et sous l’impulsion de Chrystel Blondeau et de Marie Capart, le docteur Philippe Boxho a captivé le public lors de sa conférence « Les morts ont la parole » dans la salle des Anciens Arbalétriers visétois.
La prise de photos y était interdite, à l’exception de celles jointes pour immortaliser l’ambiance chaleureuse de cette mémorable soirée.
Malheureusement, un grand nombre de personnes n’ont pas eu la chance d’y assister : la totalité des 310 places a été vendue en à peine un quart d’heure après la mise en ligne.
Ancien docteur généraliste, préférant les corps généralement muets aux patients souvent plaintifs, il s’est passionné pour le domaine légal de la médecine. Au cours de sa carrière, il a rencontré d’innombrables situations cocasses, parfois surréalistes, entourant les cadavres qu’il analysait à coups de bistouri.
Toujours actif professionnellement, ce narrateur terriblement sympathique, figure d’un métier davantage représenté dans les séries télévisées que dans les hôpitaux, a raconté à son auditoire quelques-unes de ses expériences avec une touche d’humour noir dédramatisant les situations.
Ses apparitions sur la chaîne YouTube « Legend » de Guillaume Pley, suivie par plus d’un million d’abonnés, lui ont permis de se rapprocher du grand public. Le doc’ au franc-parler n’a cessé d’attiser la passion de ses lecteurs.
Pas étonnant donc de voir cette « Boxhomania » toucher tous les âges et toutes les catégories sociales. En juin 2022, il a publié Les morts ont la parole, tiré à 190 000 exemplaires ; un an plus tard, son deuxième opus, Entretien avec un cadavre, a été édité à 170 000 exemplaires. Son prochain livre, La Mort en face, sera imprimé à 300 000 exemplaires.
« Je prépare un quatrième titre, mais ce sera le dernier », confie le docteur. « Je trouve toujours le temps de faire des autopsies, mais j’ai dû arrêter les gardes depuis février. Ce n’est pas mon métier : mon métier, c’est de voir des cadavres. À huit ans de la pension, je veux continuer à voir des corps ! »
Déjà très attendu par ses fans, son prochain livre risque donc fort d’être le dernier, ce qui en fait déjà, avant même sa parution, un objet de grande convoitise. En vente chez L’Oiseau-Lire et dans toutes les bonnes librairies, les trois premiers volumes continuent de trouver leur public.
V. M.