A l’heure où la nature se réveille et que les journées s’allongent, voici quelques conseils pour mieux la préserver.
Quand l’herbe repousse, c’est tout un écosystème qui reprend vie : fleurs, insectes se développent et sont des sources de nourriture indispensables aux oiseaux, insectes butineurs et petits mammifères. Tondre trop vite ou trop à ras les pelouses ne leur rend pas service et les prive de leurs ressources principales.
Il n’est pas ici question de laisser le jardin se transformer en terrain vague mais de trouver le bon équilibre entre la brousse et le terrain de golf. Ce compromis peut, par exemple, être atteint en délimitant certaines zones du jardin où la nature pourra s’exprimer librement et ou les herbes hautes ne seront fauchées qu’une fois par an au mois de septembre. Cette technique dite de « fauche tardive » est la plus avantageuse en termes de biodiversité.
Une fois la fauche effectuée, il est important de ramasser le foin et de l’exporter pour maintenir un sol pauvre. En effet, si vous laissez les déchets verts sur place, ils contribueront à enrichir le sol ce qui favorisera des espèces dites nitrophiles telles que les orties, les ronces, certaines espèces de chardon, etc. A l’inverse, un sol pauvre permettra le retour spontané de fleurs sauvages au bout de quelques années de pratique.
La Ville de Visé soutient cette pratique et l’applique dans plusieurs espaces comme l’école de Devant-Le-Pont, le terrain de la rue Maison Blanche à Lanaye, l’école de Richelle, le Parc des Libellules et l’île Robinson.
Pour les utilisateurs de robots-tondeuses, il est utile de rappeler que par mesure de protection des hérissons, l’utilisation sur le territoire communale est limitée entre 8h et 20h. Le voisinage peut également être dérangé par l’utilisation des tondeuses. Aussi, pour préserver le bien vivre-ensemble, nous conseillons de ne pas les faire fonctionner le dimanche