ASBL MAKALA

25 Nov, 2022 | Info

Visite et évaluation des projets de l’asbl Makala en R.D.Congo cet été.

Lors de mon voyage en juin dernier, j’ai rencontré nos partenaires, encouragé les mamans et me suis assurée que vos dons profitent à la pérennisation de l’autonomie des familles.

Les visites ont débuté par les maraichères de Kimwenza que nous avions outillées en 2021… arrivée sous les «youyou», chants et danses. Leur tracas: elles louent des parcelles et peuvent en être chassées à tout moment sans même avoir pu récolter le fruit de leur travail! Elles demandent que l’ONG achète un terrain. Elles ont besoin de semences et de fumier. Vingt-cinq nouvelles maraichères souhaitent aussi entrer dans le groupement et recevoir du matériel. Avant de partir, nous avons pu leur acheter un camion de fumier.

La rencontre des vendeuses de Makala (fufu, maïs, pains, haricots, gâteaux, chikwangues, sucrés, braises, arachides, divers) a été très chaleureuse, c’est le groupe le plus ancien que nous avons aidé par des dons puis par des microcrédits. Les vendeuses de Bumbu, tout comme celles de Makala m’ont accueillie dans les chants et les embrassades. Leurs besoins : 110 larges bassins et 110 parasols et 20 grandes boites hermétiques (gâteaux).

A Selembao, où nous débutons les actions, j’ai rencontré un groupe de 130 veuves qui souhaitent bénéficier de microcrédits. Quand elles se réunissent, elles louent des chaises. Elles nous demandent de leur fournir 50 chaises plastiques pour leurs réunions et afin de les louer pour se constituer une caisse. Là aussi, il y a douze maraichères qui ont besoin d’outillage.

Pour obtenir un microcrédit, il faut faire la preuve de fidélité à l’ONG en participant aux réunions mensuelles pendant 6 mois, en suivant une formation de deux jours, en ayant une table-étal de vente et une adresse.

Ma dernière visite a été pour les jeunes filles (mères) des deux centres de formation. Ils ont fusionnés à Bumbu pour ne plus avoir qu’un seul loyer et parce que Makala est envahie de kulunas, jeunes délinquants agressifs, vivant dans les rues, bloquant parfois le passage.

Leurs besoins : 15 tables pour les machines à coudre, 30 tabourets et 2 grandes tables de coupe. Elles manquent de fils, de tissus, de rames de papier A4 pour les syllabus. Autre demande importante pour rentabiliser et payer les deux enseignantes: une surfileuse et un groupe électrogène. Ce genre de machine permet de broder ce qui est très demandé !

Depuis lors, grâce à la générosité d’un couple d’amis, Monique et Yves-Marie, nous avons pu financer, en septembre, 5 tables, 10 tabourets, une table de coupe, une surfileuse et son groupe électrogène et nous avons équipé 12 maraichères.

Bernadette

ASBL Makala – Belgique – http://makalafemmesdumonde.e-monsite.com

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