Le conseil communal a voté l’interdiction de nourrissage des animaux sauvages, notamment sur le quai du Halage, le long de la Meuse à Visé, mais aussi à tout endroit du domaine public.
Il y a plusieurs raisons à cette interdiction qui est fondée sur des rapports scientifiques :
- Le nourrissage modifie les habitudes des animaux qui tombent dans la facilité et la dépendance vis-à-vis de cette source de nourriture ;
- Un apport artificiel de nourriture profite d’abord aux espèces opportunistes et envahissantes, telles que pigeons, rats, chats errants, bernaches du Canada, ouettes d’Egypte. Ces dernières, par exemple prolifèrent dangereusement au détriment des oies communes en s’appropriant tous les espaces de nidification.
- La nourriture ‘humaine’ ne convient généralement pas aux animaux herbivores et elle les rend plus sensibles à la maladie. Le pain, par exemple, n’est pas adapté à certains organismes et il provoque chez les cygnes et les canards des troubles digestifs, des intoxications au sel et des malformations osseuses chez les jeunes oiseaux.
- Plus il y a de nourriture et plus il y a d’individus pour une même surface et plus le risque de propagation de maladies est grand. Nous avons subi une forte mortalité cette année le long du quai du Halage.
- Les individus deviennent agressifs entre eux et envers l’être humain.
- Ces dépôts constituent souvent des déchets qui impactent la salubrité publique.
- Les animaux herbivores savent se nourrir seuls et des espaces de pâturages sont présents en suffisance à proximité.
Dans l’intérêt des animaux, nous demandons dès lors à la population, de respecter cette interdiction de nourrir les animaux, qu’il s’agisse des oiseaux en bord de Meuse, des chats sauvages dans les quartiers ou encore les pigeons. Des sanctions sont prévues, mais il est préférable de suivre spontanément ces règles sanitaires.