Les étangs de la Julienne bientôt sauvés

3 Juin, 2022 | Info

C’est un crève-cœur pour certains Visétois : depuis près de quatre ans, les étangs de la Julienne font grise mine. Suite aux inondations de 2018, le système d’irrigation qui alimente les quatre étangs est hors service, entraînant une forte baisse du niveau des eaux. La réfection de l’ensemble est enfin prévue cet automne.

Retirer les boues et réparer

« En 2018, toutes les prises en charge de l’eau venant du ruisseau ont été balayées et nous avons dû pratiquer une réparation de fortune », explique Xavier MALMENDIER, Echevin de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. Quatre ans plus tard, les étangs sont quasiment à sec et un spectacle de désolation s’offre aux promeneurs. Une situation que déplore la ville, dûe en partie aux délais administratifs et au manque de fonds : « Les marchés publics prennent du temps », reconnaît Sergio MODICA-AMORE, Chef des Travaux. « Nous avons aussi tenté d’obtenir une subvention, que nous n’avons pas eue. Il a alors fallu trouver les fonds nécessaires. Et les inondations de l’été dernier n’ont rien arrangé. Ces travaux représentent un coût important mais les étangs de la Julienne ont une importance didactique pour toute la Basse-Meuse. »

« Il est prévu de retirer une partie des boues afin de désenvaser les bassins », nous explique Xavier MALMENDIER. « Ces boues seront ensuite évacuées et traitées car elles sont potentiellement polluées, même légèrement. Puis le système d’irrigation sera remis en état ».

Inauguration au printemps 2023

Côté timing, on annonce 60 jours ouvrables pour réaliser la totalité des travaux. « Nous avons prévu d’attendre fin septembre ou début octobre pour entamer le chantier, afin de laisser l’occasion au restaurant (« Ô bois de la Julienne », NDLR) de profiter de la belle saison. Les étangs seront à nouveau accessibles début 2023. Le but est de faire le plus vite possible afin que tout le monde puis en profiter rapidement », poursuit Sergio MODICA-AMORE.

Quant aux poissons, leur population a forcément pâti de la situation : « Il y a toujours des poissons dans les bassins, mais c’est difficile pour eux. Nous essayons régulièrement de leur apporter de l’eau en déviant une source ou l’autre. Notre but est de les préserver : ils seront a priori relâchés dans la Meuse pendant les opérations. Puis nous seront probablement chargés par la DNF (Département de la Nature et des Forêts, NDLR) de réempoissonner les bassins. »

Ce sont des étangs tout neufs que les Visétois et tous les Bassi-Mosans pourront donc se réapproprier dès le printemps prochain.

E.H.

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