Chaque mois une petite explication sur la constitution et le fonctionnement d’une commune (4).
Le nom des villes et communes
Le nom des communes a le plus souvent une origine historique que la loi s’est limitée à déclarer. Le nom Visé existe ainsi depuis des siècles, avec parfois, naguère, des appellations proches mais différentes. Il arrive toutefois que les temps modernes aient produit un nouveau nom. Ainsi Viroinval est née de la fusion d’anciennes communes de la vallée du Viroin.
Avec la fusion des communes, beaucoup de noms ont disparu pour qu’il n’en reste que des noms de communes fusionnées, au profit du nom le plus important (Wandre absorbé par Liège ou Mouland fusionné dans Fourons) ou au profit du nom le plus prestigieux (Durbuy, Chaudfontaine ou Limbourg ne sont pas les centres les plus densément habités de leur nouvelle commune). Parfois il a fallu choisir entre le nom de villages de plus ou moins égale importance
On ne peut pas changer le nom d’une commune sans une loi fédérale. C’est par contre par arrêté royal (désormais un arrêté du gouvernement wallon) que l’on peut changer l’orthographe d’un nom de commune. C’est par un arrêté de 2001 que Blégny et Malmédy ont perdu leur accent pour devenir Blegny et Malmedy et Charleroy est devenu Charleroi.
Certaines communes ont aussi un nom officiel dans une autre langue nationale, de par la loi. Dans l’arrondissement de Liège, trois communes ont un nom officiel en néérlandais : Liège (Luik), Bassenge (Bitsingen) et Visé bien sûr (Wezet).