Mais que c’est triste, triste, triste…Triste et interminable ! Sauf que mon père n’aimerait pas que nous soyons tristes en pensant à lui. Combien de fois il m’a dit : « Gisèle, les gens ont besoin de rire ! ». Il avait raison, comme souvent.
Alors j’imagine sa réaction face au covid… Après les 700.000 wagons de 700.000 milles « non di dju », arrivent les petits dessins, les caricatures, les gags !
Des petits croquis avec lesquels mon père revisite les masques : En toute première place ce masque avec un délicat petit trou qui vous permet de fumer en toute tranquillité et à n’importe quel endroit.
Cet autre avec une jolie entaille en croix au niveau de la bouche, très discret, ne se voit que lorsque vous riez ou dé jurez.
Celui-ci encore indispensable aux moustachus, une belle dé- coupe vous permet de placer, selon votre choix, la moustache en dessous ou au dessus du masque. Comme la barbe du capitaine Haddock dans Coke en stock.
Plus complexe : le masque qui rend possible, alors que vous ré- alisez une aquarelle, le fait d’arriver à mettre votre pinceau en bouche afin de le ré affiner… Très complexe, on cherche toujours ! A faire breveter : Le masque antibuée fourni avec son ventila- teur…
20 ans papa et nous rions encore rien qu’en pensant à toi. Georges a une part de toi dans les doigts alors il s’est chargé de croquer ta frimousse comme tu l’as inlassablement fait !
Gisèle Mariette.