A seulement 23 ans, Sam HENRY s’est lancé dans l’élaboration de son propre gin. Avec la solide volonté de faire aimer ce breuvage à un maximum de palais, y compris les moins habitués. Sa commercialisation vient de commencer : pile à temps pour les Fêtes !
Le gin, c’est aussi wallon
Il y a quelques mois, nous rencontrions déjà ce jeune étudiant-entrepreneur pour discuter avec lui d’ERNESST, son projet de tiny house de villégiature mis sur pied avec plusieurs amis. Aujourd’hui, Sam HENRY se lance en solo avec un breuvage très tendance : le gin « Ulysse ». « J’ai toujours été passionné par les arts de la table, la cuisine, le vin, … et le gin. », explique-t-il. « J’ai commencé par organiser des dégustations et je me suis intéressé aux ingrédients, aux assemblages,… C’est comme ça que je me suis rendu compte que le marché du gin évolue pas mal en ce moment en Belgique et que j’ai connu le ‘Nom di Gin’, élaboré par Alain JOUARET à la Distillerie du Fays à Sprimont »
Quand Sam HENRY propose ce gin artisanal wallon lors d’une marché de Noël l’an dernier, l’enthousiasme est unanime, y compris chez les personnes n’appréciant pas particulièrement d’en boire.
Le kumquat à l’honneur
Sam HENRY retourne alors voir Alain JOUARET à Sprimont. Ensemble, ils travaillent à l’élaboration d’un nouveau breuvage afin de convaincre les plus hermétiques : « Souvent, les gens trouvent le gin trop amer ou trop fort pour être bu tout seul. Ils ne le consomment alors qu’en composant d’un cocktail », déplore Sam HENRY. « Avec ‘Ulysse’, nous voulions développer un gin plus rond et fruité, qui peut se déguster seul. Pour ça, nous avons travaillé avec le kumquat mixé avec des épices et selon une recette particulière. Ce petit agrume rend l’ensemble plus homogène, c’est vraiment le fruit idéal. » C’est au terme d’une macération savamment dosée et d’une distillation dans un alambic en cuivre (poétiquement surnommé « Camille ») qu’il commercialise ses premières bouteilles fin octobre (vendues 38€ pour 50 cl). Aujourd’hui, après deux micro-cuvées de 75 unités, Sam HENRY est en train d’en préparer 300 de plus pour les Fêtes.
Filière responsable pour gin éthique
Soucieux de mettre en place une filière respectueuse et responsable, il travaille en priorité avec des petits producteurs et coopératives. Il espère pouvoir développer des partenariats avec des épiceries fines, ainsi qu’avec des bars et restaurants. En attendant, son gin est disponible en pré-commande via Facebook/Instagram et dans trois points de vente : Didier Smeets à Berneau, la Ferme de la Waide à Blegny et Vive le Vin à Liège.
Heureux qui comme « Ulysse » a débuté un beau voyage : il s’annonce encore riche en étapes et surprises, puisque l’entrepreneur visétois a déjà en tête le développement d’autres goûts dans le futur. Santé !
E.H.