Après le pont de Lixhe (dont la dernière phase des travaux, à savoir la réalisation des joints en résine aux extrémités du pont, se déroulera au printemps), c’est au tour du pont de Lanaye de s’offrir une cure de vitamines. Pour cela, la Ville de Visé annonce un chantier en deux phases.
Des signes de fatigue
Réalisé au milieu des années 80, le pont de Lixhe (long de 232 mètres au total) est régulièrement inspecté et contrôlé par les ingénieurs du Service public de Wallonie. Au centre de leur attention : ses haubans et la force qu’ils doivent fournir pour soutenir la structure du pont. « Lors de ces inspections, il a été constaté que l’effort dans le hauban amont d’extrémité avait diminué et il ne joue donc plus correctement son rôle », explique Céline HELLEMANS, ingénieur au SPW mobilité infrastructures. Il est donc urgent de procéder à des travaux pour consolider ce pont emprunté chaque jour par de nombreux automobilistes.
Première phase : on passe
Du 3 au 17 février prochains, un passage alterné de la circulation sera organisé par des feux tricolores entre le carrefour formé par la rue Quai de Caster et le début de la rue du Garage.
Deuxième phase : on ne passe plus
Ensuite, à partir du 17 février au soir, la circulation des véhicules sera totalement interdite dans la zone des travaux. C’est là que les choses se corseront : il faudra en effet suivre une déviation qui emmènera les riverains jusqu’à la rue des cimentiers et le pont de Lixhe pour passer sur l’autre rive. Un détour que les automobilistes auront le temps de savourer, car il ne fait pas moins que doubler le temps de déplacement pour un trajet entre Lanaye et Eben-Emael : au lieu de 3,9 km parcourus en 6 minutes, la bifurcation via le pont de Lixhe portera le déplacement à 10,2 km, soit 12 minutes de temps de trajet.
Il faudra alors prendre son mal en patience jusqu’à la fin du chantier, prévue pour le lundi 2 mars.
E.P.