La fidélité.
Voici un terme qui, à lui seul, est empreint de multiples valeurs à l’instar de la loyauté et du respect. Certains se plaignent que, dans le football moderne, elle ne soit plus vraiment de rigueur. Eh bien, à l’URSL Visé, nous sommes gâtés ! En effet, Guy Thiry est entouré par plusieurs passionnés depuis de longues années. Certains sont là depuis des décennies ! C’est le cas de Léonie Philippens. Cette dernière vient de fêter son 76e anniversaire et ses 60 ans de service au club. Portait. « A l’époque, mon père s’occupait des terrains », lance-t-elle, les yeux rivés sur la pelouse car ses protégés croisent le fer avec Tubize en Division 1 amateurs.
Un match dont elle a donné le coup d’envoi et que les Visétois ont remporté sur le score de 3-1. Pour le plus grand bonheur de cette fidèle qui a connu les bons et les moins bons moments de l’histoire de son club de cœur. « Le plus marquant ? Les montées de rang que nous avons connues lorsque mon frère était entraîneur. Pour la première fois, nous avons eu la chance de rejoindre la Division 2 ». Léonie, son truc, c’est la buvette. D’ailleurs, tout le monde la connaît, elle qui, grâce à son sourire et sa sympathie, se fait un plaisir de vous servir. « J’ai multiplié les services avec notamment Madame Paulus dans la buvette qui, à l’époque, avait brûlé. Puis ensuite avec la famille Nellis. Par la suite, je suis devenue responsable comptoir. Si mes six frères ont tous joué à Visé, je me suis toujours concentrée sur la gestion du bar ». Rappelez-vous, j’ai utilisé le terme « fidélité » en ouverture de ce billet. Logique car Léonie adore être présente lors des entraînements de l’équipe fanion, de ses repas de fin de stage ou des entraînements ainsi que des matches de jeunes. « Vu mon âge, j’ai délégué quelques tâches. Mais c’est toujours avec plaisir que je donne un coup de main ».
Des joueurs, des dirigeants, des entraîneurs… Léonie en a donc croisé énormément à Visé. « Ils ont toujours eu beaucoup de respect envers moi », résume-t-elle. « José Riga est de retour à l’URSLV en tant que T1. Il ne m’avait pas oublié et s’est aussi montré très reconnaissant ».