Le 1er juin dernier, la Basse-Meuse était en proie à des pluies diluviennes. Une semaine après cet épisode apocalyptique, quels sont les aides et recours à disposition des sinistrés ? Tour d’horizon.
Dès vendredi matin, les villes et villages concernés ont réagi activement et ont rapidement enclenché leur « Plan communal d’urgence ». Partout dans la région, les services concernés se sont retroussés les manches.
D’abord votre assurance
Suite à une inondation, premier réflexe à avoir : contacter votre assureur. Votre assurance incendie couvre en effet aussi les dégâts des eaux. Votre courtier ouvrira alors un dossier et vous mettra en relation avec un expert afin d’estimer le montant des dégâts et vous faire une proposition d’indemnisation. Dressez une liste de tout ce qui a été endommagé, photos à l’appui : plus vous joindrez d’éléments à votre dossier, plus vite il pourra être réglé. N’hésitez pas à argumenter la valeur de certains meubles et objets auprès de l’expert afin d’obtenir une indemnisation un peu plus intéressante.
Les communes s’organisent
Aujourd’hui, l’heure est au bilan et au nettoyage. A Dalhem, il sera procédé dès ce lundi 11 juin, au ramassage gratuit des encombrants par OVS (la société privée chargée de la collecte des ordures ménagères dans de nombreuses villes). Les déchets électriques, électroniques et inertes (terre, pierres) seront repris par la suite par le service Travaux. Une campagne de dératisation y a en outre été programmée les 26 et 28 juin (inscription à la commune jusqu’au 25 juin).
A Bassenge, et plus particulièrement à Glons, des ramassages supplémentaires des poubelles ont été prévus et les habitants sont invités à contacter la commune pour demander l’enlèvement des encombrants.
A Mouland et dans les Fourons, c’est la Berwinne et la Voer qui se sont déchaînées : la protection civile et une poignée d’agriculteurs ont rapidement uni leurs forces pour venir en aide d’urgence aux sinistrés. La commune se charge sur rendez-vous de l’enlèvement des déchets.
A Visé et Oupeye, des services similaires sont disponibles, également sur demande.
Catastrophe naturelle ?
Si certains dégâts ne sont pas couverts par votre assurance, il est peut-être possible de demander l’intervention du Fonds de calamités. Attention, cependant : il est inutile d’introduire une demande d’indemnisation individuelle tant que ces inondations n’ont pas été reconnues comme « calamiteuses » et fait l’objet d’une publication au Moniteur Belge.
Plusieurs communes ont introduit (ou vont introduire) une demande de reconnaissance auprès de ce Fonds, à l’instar de Dalhem et Oupeye. Les deux communes invitent d’ailleurs les sinistrés concernés à leur fair parvenir très rapidement (pour ce mercredi 13 juin à Oupeye) toutes les photos et devis chiffrés ce qui pourront étayer leur dossier auprès des Pouvoirs Locaux Wallons.
Bon courage à toutes et à tous !
E.P.