Pour sceller la nouvelle frontière
Pour célébrer le nouveau tracé de la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas entré en vigueur le 1er janvier dernier, fait historique qui témoigne de la bonne entente qui règne entre nos deux pays, leurs autorités ont eu l’idée d’organiser, le dimanche 6 mai prochain, une balade pour voitures anciennes qui sillonnera les communes limitrophes des deux pays.
Organisatrice des 6 Heures de Visé, rassemblement relancé en 2013 sous forme de balade pour voitures anciennes, l’asbl Basse-Meuse Classic Automobile Club a été chargée de cette organisation, qui comprendra plusieurs haltes gourmandes dans les communes proches de la nouvelle frontière.
Le départ est prévu à 9h15 devant le bâtiment de la province de Limbourg à Maastricht, là où a été signé le Traité de Maastricht. Les voitures prendront la direction de Valkenburg, où un arrêt est prévu au magnifique Château Saint Gerlach, puis se dirigeront vers le Portofino à Eijsden et l’administration communale de Margraten, où sera servi le lunch de midi.
Après une première halte à Aubel, l’après-midi comprendra aussi des passages à l’administration communale de Riemst et au Fort Sint Pieter à Maastricht, après quoi les participants se réuniront sur le site de l’Ile Robinson à Visé.
En plus d’amener les participants à la découverte de paysages bucoliques de la région, la balade aura pour originalité de leur faire découvrir des spécialités culinaires des différentes communes traversées.
Seules les voitures d’avant 1988 seront acceptées et 100 places sont disponibles. Les premiers arrivés seront donc les premiers inscrits. Intéressé ? Rendez-vous sur www.crossborderrally.com et inscrivez-vous !
RAPPEL
La frontière entre la Belgique et les Pays-Bas avait été fixée en 1843 en suivant le point le plus bas de la Meuse. Suite à des travaux d’amélioration de la liaison entre le Canal Albert et le Canal Juliana dans les années 60, des parcelles de territoire belge se sont retrouver en territoire néerlandais et vice-versa. Des parcelles uniquement accessibles par voie fluviale et donc rendue inaccessible depuis les voies terrestres de leur propre pays. C’est pour éviter cette situation qu’il a été décidé en accord entre les deux pays, de revoir la ligne de frontière. Chaque pays a donc récupéré les parcelles de terres qui se trouvaient sur son territoire effectif.
(Marc LACROIX)