Je voudrais vous communiquer un extrait d’un article de presse de Monsieur Luc Spits, architecte à Visé. Si l’initiative ne revient pas à la Ville de Visé, celle-ci y est particulièrement intéressée.
« Le 13 mars 2018, la ville de Cannes accueillera le prochain MIPIM, le plus grand salon à destination des professionnels de l’immobilier.
Pour sa troisième participation, le bureau Luc Spits Architecture saisit l’occasion de mettre à l’honneur Visé, sa ville natale.
Cette initiative strictement personnelle de l’architecte visétois désengage en tout point les autorités communales qui ne sont pas à l’origine du projet.
Néanmoins, si la ville s’évertue à mettre en avant son potentiel touristique et commerçant, il reste que les aménagements côté Meuse sont peu flatteurs. Le résultat est d’autant plus regrettable que les principales voies d’accès par l’autoroute et le train son situées sur ces mêmes quais, en contrebas de la ville. D’une part, pour les usagers internationaux, les grands murs de soutènement tagués le long de la voie ferrée n’invitent pas à la visite de la ville, et d’autre part, cet axe international majeur, coupe totalement l’accès de la ville au bord de Meuse.
S’ils ont été durement délaissés par l’ère industrielle, les bords de fleuves dans les villes sont aujourd’hui devenus les lieux de toutes les attentions.
Architectes, urbanistes et décideurs ont bien saisi l’attrait de l’eau. Elle inspire la promenade, le sport, la détente, mais aussi la plus-value immobilière et la revitalisation commerciale et touristique.
Le concept de ce projet 2018 sera donc de rendre à Visé son bord de Meuse, tout en améliorant son accès, ses équipements et sa mobilité douce.
La proposition s’étend sur un kilomètre, depuis la sortie d’autoroute, au sud de Visé, jusqu’à la gare SNCB. Un parc et des promenades traversent le fossé d’une quarantaine de mètres de largeur pour rejoindre en pente douce le bord de l’eau. Un geste fort audacieux, certes, mais motivé par un profond respect de la ville. Les axes forts du projet s’appuient en effet sur les points stratégiques et historiques de la ville comme la rue Haute, l’avenue Albert 1er, la maison communale ou encore la gare et le pont. L’objectif étant d’offrir depuis chacun de ces points, une percée visuelle et paysagère sur la Meuse.
Etranglée entre le rocher de Richelle, l’autoroute et les voies ferrées, Visé peut ainsi reprendre un peu de terrain à destination des loisirs, du logement et des commerces, tout en profitant enfin du bord de l’eau…
Le projet prévoit également une nouvelle passerelle piétonne reliant l’île Robinson. Là encore, le réaménagement du club nautique permet aux automobilistes de remarquer l’attrait de la ville, avant l’entrée dans le futur tunnel. »
De quoi rêver ? Mais la politique est faite de rêves dont certains deviendront un jour réalité. Pensons par exemple au centre culturel et à sa salle de théâtre modulable en cours de réalisation.
Le 8 février 2018,
Marcel NEVEN – Bourgmestre