Le mot du Bourgmestre

6 Nov, 2017 | Mot du Bourgmestre

Bientôt le 11 novembre !

Nous continuons à célébrer l’anniversaire de l’armistice qui mit fin à la première guerre mondiale le 11 novembre 1918.

Avons-nous raison de poursuivre dans cette voie ? Assurément oui !

Mais peut-être avec le recul, l’analyse de ces événements maléfiques a-t-elle quelque peu évolué.

La responsabilité des différents belligérants est assurément engagée. Seule la Belgique n’a rien à se reprocher. Elle était neutre à la fois parce que ses gouvernements le souhaitaient et surtout parce que les différents traités du début du XIX siècle le lui imposaient.

Ce fut une boucherie comme on n’en avait jamais connue et ceux qui en réchappèrent furent marqués à vie.  Il importe que cette tragédie soit relatée aux plus jeunes pour qui le temps ne doit pas avoir pour effet d’effacer l’horreur.

Tant aussi grave parmi les causes de la 2ème guerre mondiale, figure la 1ère guerre mondiale qui n’a pas pu mettre un terme définitif à la propension de certains aux massacres.

La 2ème guerre mondiale s’est-elle mieux terminée ?  La réponse est double. D’une part, l’Europe occidentale n’a plus connu de conflit grâce à la construction politique de l’Europe.  Une ère de paix s’est développée comme on n’en avait plus connue depuis l’empire romain.

D’autre part, l’invention des armes de destruction massive laissera à tout jamais planer le doute sur la réalisation d’une paix durable dans l’ensemble du monde.

Et cette dernière considération démontre si c’est nécessaire que les jeunes non seulement doivent se souvenir mais aussi sont concernés. Le 31 octobre 2017,

Marcel NEVEN – Bourgmestre

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