Depuis 1951, la Classe S est le vaisseau amiral de Mercedes. Une limousine de luxe qui joue le rôle de vitrine technologique de la marque à l’étoile. Au fil des ans, ce modèle s’est décliné sous forme de coupés et de cabriolets. Particulièrement spectaculaire, en tous points, la génération actuelle (6e) date de 2013 et vient de subir une remise à niveau. Présentation d’une voiture de classe vraiment S…upérieure.
Codée «W222», la Classe S que nous connaissons aujourd’hui présente des mensurations plutôt imposantes : 5,11 et 5,25 m de long selon qu’il s’agisse de la version courte ou longue, pour une largeur de 1,90 m et une hauteur de 1,49 m.
Belle avant tout
Si esthétiquement la Classe S n’a pas toujours été au top, cette fois, elle est splendide : large calandre chromée, feux avant et arrière entièrement LED, profil musclé, ligne de toit descendante, poupe qui rappelle les défuntes Maybach… Rien à redire, si ce n’est bravo aux designers allemands. Le présent millésime se reconnait à une nouvelle signature lumineuse à 3 bandes, des feux arrière à diodes et à encore plus de technologies de pointe, ici inspirées de celles de la nouvelle Classe E.
Mais ce qui impressionne peut-être le plus, c’est l’intérieur. Déjà la qualité d’assemblage, les finitions, les matériaux utilisés… Mais aussi la présentation, qui peut franchement s’avérer futuriste, ce qui est plutôt inhabituel chez Mercedes, généralement coutumier de la rigueur germanique, parfois morose, reconnaissons-le. Mais ça, c’était avant…
Le combiné d’instrumentation comprend 2 larges écrans, le premier face au conducteur pour les informations relatives à la conduite, le second pour les infos et réglages divers (applications internet, clim, couleurs d’ambiance, navigation en «3D», sièges, sono…). Beau et contemporain mais aussi lisible et ergonomie. En fait, cet habitacle est pour ainsi dire parfait. A part dans une Rolls, on ne voit pas qui fait mieux. Mais ce n’est pas le même budget…
Nombreuses possibilités
La famille «S» se décline en de nombreuses possibilités toutes plus luxueuses que les autres, avec en point d’orgue les Maybach Classe S, une version à empattement encore allongé de 20 cm à 5.45 m et ultra-luxueuse. Une manière de remplacer la Maybach retirée du catalogue voici 4 ans, sans développer un modèle spécifique comme auparavant.
Dans un autre style, il y a les versions AMG, avec sous le capot des V8 de 585 ch et V12 de 630 ch (S63 et S65). Dernière-née de la famille, la S560e est la nouvelle plug-in hybride, avec une autonomie d’environ 50 km en tout électrique (V6 de 367 ch et moteur électrique de 90 kW).
Et puis, pour les amateurs du genre, il y a aussi les Coupé et Cabriolet Classe S.
En plus du luxe et du prestige, toutes se distinguent aussi à la foule de solutions technologiques embarquées, comme par exemple cette caméra qui lit la route pour adapter automatiquement la suspension à la route. Le fin du fin…
(Marc LACROIX)