Communication du collège communal sur le chemin de Richelle

6 Nov, 2020 | Info

Visé, le 30 octobre 2020.

Mesdames, Messieurs, 

Le collège communal tient à vous informer de la suite du dossier du chemin de Richelle, car trop d’interprétations divergentes peuvent brouiller la compréhension. 

La Ville n’a pas eu le choix dans ce dossier. Certains propriétaires ont obtenu les permis de bâtir en recours, malgré les refus de la commune. Les premières maisons sont dès lors construites ou en voie de construction. Il nous appartient donc d’encadrer ces constructions, pour éviter l’anarchie et garder un minimum d’aération dans cette zone verte. 

Il faut admettre que la zone est bâtissable et que les propriétaires ont donc des droits. Si on ne l’admet pas, on nie l’évidence. 

La commune a chargé un bureau d’étude de concevoir une urbanisation légère, avec un maintien des ouvertures paysagères. 

Il a donc été décidé d’aménager le chemin en une voirie légère, dite de rencontre. Il s’agit non pas d’une nouvelle voirie unique, mais de deux voiries étroites qui ne communiquent pas. Il n’y aura aucun transit possible entre les entités de Richelle et de Visé. Seules les circulations piétonnes et cyclistes seront admissibles. 

Le ministre de tutelle du gouvernement wallon, en date du 23 septembre 2020, vient de donner raison à la commune. Il était saisi d’un recours de certains riverains contre la décision du conseil communal de construire la route. Dans son rejet du recours, il écrit que « la ville a agi dans le respect de l’intérêt général, en mettant en balance ses obligations d’aménagement de voiries le long desquelles des constructions s’érigent, avec le respect de la tranquillité des habitants et la préservation de l’environnement ». 

L’autorité supérieure reconnaît donc que l’option retenue par le conseil communal est la solution équilibrée pour répondre à la problématique. 

Cette voirie sera financée par une taxe à charge des propriétaires riverains dont les terrains prendront de la valeur par l’aménagement du chemin en voirie. Si un lotisseur achetait tous les terrains, il aurait la charge d’aménager la route à ses frais. Ici, la Ville se substitue à l’ensemble des propriétaires différents pour aménager la route et en répercuter les frais en proportion des façades de chacun. Il s’agit d’une taxe, dûment votée par le conseil communal, approuvée par le gouvernement wallon et publiée légalement.

Ce dossier engendre des tensions depuis deux décennies et il appartenait à la commune de dégager une solution respectueuse des droits et des intérêts de chacun, qu’il soit propriétaire ou habitant des alentours.

La bourgmestre
Viviane DESSART

Le premier échevin
Francis THEUNISSEN

L’échevin de l’urbanisme
Xavier MALMENDIER

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