Nouvelle Ford Fiesta : Bon démarrage

16 Jan, 2018 | Salon Auto

Pour Ford, la Fiesta a toujours été un modèle important. L’ancienne génération a toujours pointé dans le haut du tableau des ventes européennes, en accrochant parfois même la plus haute marche ! C’est dire s’il était important de ne pas louper son remplacement. Celui-ci est intervenu voici quelques semaines et le moins que l’on puisse écrire, c’est que la petite Ford est à la fête…

Plus sophistiquée, plus connectée, grâce à un contenu technologique et un panel d’aides à la conduite des plus complets pour la catégorie, la nouvelle Ford Fiesta ne continue pas moins de jouer la carte de l’élégance. En fait, si l’on veut schématiser, elle a conservé le meilleur et amélioré ses failles, ajouté ce qui lui manquait…

Très Fiesta !

Au vu du succès rencontré par le modèle sortant, les designers de la marque à l’ovale bleu ont logiquement favorisé la carte de la continuité. Dès lors, plus que jamais, la nouvelle Fiesta ressemble… à une Fiesta. Une manière de procéder qui a fait ses preuves si l’on s’en réfère à VW, pour qui cette manière de faire est pratique courante. Avec le succès que l’on sait !

Le style général est donc conservé mais l’on remarque néanmoins un bouclier avec implantation de dessin des antibrouillard revus et un capot désormais lissé sur sa partie centrale, tandis que les optiques se font moins pointues. Latéralement, la filiation est des plus marquées avec la devancière, en dépit d’une partie vitrée qui apparait moins fine, tant en 3 portes (reconduite, au contraire de la tendance actuelle qui délaisse cette architecture) qu’en 5 portes, cette dernière présentant encore une 3e custode totalement redessinée. A l’arrière par contre, les feux horizontaux, qui rentrent dans le rang, en plus d’un bouclier totalement revu, métamorphosent assez fort la voiture.

Une «tablette»… enfin !

La planche de bord, les designers l’ont voulue intuitive, centrée sur l’utilisateur, «inspiré par les smartphones et les tablettes» (sic). La conception ergonomique et les matériaux souples, y compris pour la partie supérieure de la planche de bord, contribuent à une sensation de qualité.

Le plus important est que ce nouvel agencement s’attaque à la simplification de gestion des commandes de bord et qu’il intègre enfin cet écran central «tablette» qui manquait tant jusque-là. A noter aussi l’apparition d’un toit ouvrant panoramique à double panneaux vitrés et d’autres fonctionnalités innovantes (ex. volant chauffant) ou encore le soin apporté à l’insonorisation et les 20% de gain d’espaces de stockage de la boîte à gants.

Trend, Titanium, ST-Line (sportive) et Vignale (haut de gamme) sont les versions proposées, en attendant l’Active (premier Crossover Fiesta) et la ST de 200 ch. Selon les versions, l’apport technologie est relativement important, au point de faire de la Fiesta une des citadines les plus High-Tech du moment. Sans compter l’excellence d’un châssis qui continue de faire référence.

Ce tableau brossé plutôt positif se traduit clairement sur le terrain, puisque Ford a annoncé une augmentation de sa production pour répondre à la demande (+100 véhicules supplémentaires quotidiennement). Le succès semble donc devoir se perpétuer.

(Marc Lacroix)

 

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