BMW iPerformance : Bien dans leur époque

11 Sep, 2017 | Automobile

Après la sportive i8 et le SUV X5, d’autres BMW se dotent de la technologie hybride rechargeable ici désignée «iPerformance». Un concept bien dans son temps aujourd’hui proposé avec 5 membres de la famille bavaroise. 

La propulsion Plug-in Hybrid haute efficience BMW eDrive consiste en la combinaison d’un moteur à essence et un électrique. Un duo qui permet ainsi de rouler rien qu’à l’électricité sans polluer sur de courtes distances avec des performances dynamiques, tout en ayant la possibilité de parcourir de longues distances en combinaison avec le moteur «sans plomb».

Conduite adaptée

Selon le type de parcours que vous avez à affronter, il vous est possible de choisir entre 3 modes via le bouton eDrive : «Auto eDrive» (mixage des 2 mécaniques), «Max eDrive» (moteur électrique seul ; autonomie d’environ 40 km) et «Save Battery» (préserve l’énergie pour plus tard ; charge automatiquement la batterie jusqu’à 50 %). Charger la batterie Lithium peut bien évidemment se faire à la prise classique d’une habitation mais vous pouvez opter pour la «Wallbox» de BMW, qui réduit la durée de charge.

Un Série 2 Active Tourer pour commencer

Le premier membre de cette ligne écologique de BMW, l’Active Tourer 225xe iPerformance, est la seule hybride Plug-in de la marque à l’hélice à recevoir un 3 cylindres 1.5-136 ch, qui par l’intermédiaire d’une boîte 6 automatique anime les roues avant. Un second moteur, électrique, d’une puissance qui équivaut à 88 ch, fait vivre les roues arrière, ce qui fait de ce modèle une 4×4 de 224 ch (puissance cumulée). Ainsi équipé, ce modèle revendique une valeur intéressante de rejets en CO² : 46-49g/ km.

Des 4 cylindres

Les autres hybrides Plug-in de BMW sont donc pourvus de blocs essence 4 cylindres. Les Séries 3 et 5 partagent une même chaîne cinématique qui conjugue un 4 cylindres 2.0 litres à une unité électrique, pour fournir au final une coquète puissance de 252 ch. De quoi permettre aux 330e iPerformance et 530e iPerformance d’annoncer des émissions en CO² limitées à moins de 50 g/ km (de 44 à 49g selon les versions).

C’est aussi à un «petit» 2 litres 4 cylindres que recourent les X5 et Série 7, avec toutefois des variantes. Pour atteindre 77-78g de CO²/ km, le X5 xDrive 40e cumule 313 ch avec ses deux motorisations, dont 245 ch fournis par le seul Twin Power «thermique», puissance qui gagne 13 unités avec la Série 7, gain de puissance que l’on retrouve forcément au cumul (326 ch). La grosse berline de Munich se décline par ailleurs en trois variantes, avec des valeurs de rejets en CO² variables elles aussi : 740e, 740e Le et 740e Le xDrive à transmission intégrale, pour 45/ 50g, 45/ 51g et 49-56g.

Bien entendu, ces sept voitures sont celles qui affichent les meilleures valeurs de CO² de la gamme traditionnelle de BMW, pour des budgets qui s’étendent de 39.200€ à 110.300€.

(Marc LACROIX)

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