Toyota Yaris : Métamorphosée

1 Sep, 2017 | Automobile

Depuis son lancement en 2011, la Toyota Yaris de 3e génération ne cesse d’augmenter ses parts de marché en Europe. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, plutôt que de la remplacer, le géant japonais a décidé de lui offrir un second lifting, toutefois nettement plus marqué que celui de 2014. 

Le design demeure essentiel pour les clients du segment B auquel appartient la Yaris et c’est pourquoi l’équipe de design ED2 de Toyota s’est fait un point d’honneur de conférer à sa progéniture un look plus dynamique, par le biais de faces avant et arrière profondément reconsidérées.

Nouvelle personnalité

Le faciès reçoit un nouveau bouclier à prise d’air agrandie et pouvant recevoir des feux diurnes verticaux, en même temps qu’il perd la calandre qui composait le spectaculaire «X» inauguré par la petite sœur Aygo. La composition des optiques change ; pas leur forme.

A l’arrière, les changements sont tout aussi flagrants, sinon plus : bouclier, feux et hayon, sur lequel ils empiètent désormais, sont totalement redessinés. Autres évolutions, diverses possibilités de personnalisations sont proposées, avec autocollants décoratifs, ou des accents de couleurs pour les 2 boucliers, les coques de rétroviseurs et les baguettes latérales qui fleurissent sur le bas des portières, sans oublier l’option biton (toit). La Yaris continue d’être fabriquée en 3 et 5 portes ; sans doute un atout à l’heure où la concurrence délaisse le plus souvent les 3 portes.

A part de nouveaux aérateurs et des matériaux plus colorés et de meilleure qualité, l’intérieur n’évolue guère ; la présentation reste classique et l’assemblage rigoureux. La planche de bord est presque inchangée. Ici aussi plusieurs options de personnalisations sont proposées. Selon la version, la dotation se veut plus ou moins complète et peut compter sur des équipements à la page, tels un système de phares «Follow Me Home», un capteur de pluie, les phares à allumage automatique, le Road Sign Assist (RSA), la caméra de recul ou encore le Smart Entry & Start System (clé main libre)

De 69 à… plus de 210 ch !

Sous le capot, l’offre change, elle aussi, sensiblement. Si le diesel D-4D 1.4-90 ch, le petit 1.0-69 ch et l’ensemble hybride HSD sont reconduits, le 1.3 disparait des tablettes au profit d’un 1.5-111 ch plus convaincant, qui de plus peut s’accoupler à une boîte automatique Multidrive S, en lieu et place de la boîte 6 manuelle montée à la base avec ce moteur, tout comme avec le diesel (5 vitesses pour la 1.000cc et CVT à variation continue pour HSD).

Enfin, soulignons cette série spéciale exceptionnelle (quelques centaines d’unités pour l’Europe) qu’est la GRMN, nouveau blason qui désigne les sportives de la marque (pour Gazoo Racing Masters of the Nürburgring ; il n’y avait pas plus compliqué…), dont le 1.8 turbo est annoncé pour plus de 210 ch. Une belle manière de célébrer le retour de Toyota en WRC.

(Marc LACROIX)

 

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